Es’cale III au Paradou: un grand succès

Pour sa troisième édition, Es’cale a rencontré un vif succès avec l’exposition des artistes et auteurs, et avec le 1° Salon des Jeunes Artistes, tous réunis pour ce week-end de Toussaint au Paradou. Figuratives (Eghigian,Ponsat,Mia,Priaulet, Lainel, Laget,Kseniya, Chen, Kuchta, Salammbô, Soltan) impressionnistes (Marie, Nath)ou abstraites(Braem, Lilit, Alis,Fossati, Rousseau, Christophle, Vigne)  les œuvres picturales se sont mêlées aux dessins (Artru), aux collages (GLartis, Braem) aux photographies d’art (Cavenago), aux céramiques (Alis) et aux sculptures de pierre, d’acier et de fil de fer (Fourcade, Vigne, Poissonnet) ou de …papier (Riaux et Gil) pour ravir les yeux des amateurs.

Pierre Alechinsky, l’un des grands maîtres de l’art contemporain et son épouse Micky, invités par Guy Lesoeurs, responsable d’Es’cale, sont venus en voisins (l’un des ateliers du maître est dans son mas du Paradou). Pierre Alechinsky, dont l’exposition exceptionnelle au Musée Granet d’Aix en Provence se terminait ce lundi, a tenu à discuter avec les artistes (voir photo) et il s’est notamment attardé au Salon des Jeunes Artistes où une composition collective lui avait fait honneur.

L’exposition s’est clôturée par la remise des prix et des distinctions, récompensant le haut niveau de réalisation des artistes et des auteurs, jeunes et moins jeunes.

Prix Es’cale du Public

  • Le 1° prix a confirmé David Eghigian (Le Paradou), peintre amateur de talent après seulement 3 ans de pratique) pour un « taureau » très réaliste.
  • Nath, Chauve-Crépel-Flory (Fontvieille), artiste-peintre bien connue et appréciée de notre région, obtint le 2° prix avec son grand format à l’acrylique « Couple », haut en couleurs. Une récompense méritée pour cette grande artiste.
  • Le 3° prix échut à Claude Kuchta (Le Paradou) avec un « paysage des Alpilles » d’excellente facture.

Les lauréats se sont vu remettre par Guy Lesoeurs, président de Cerveaux Sans Frontières et animateur d’Es’cale et Rémy Vigne, créateur de Passionacierdesign, les parchemins et les trophées en acier que ce dernier avait forgés pour la circonstance.

Prix de la Mairie du Paradou

Henri Graugnard, adjoint au Maire, remit les coupes et parchemins aux lauréats.

  • Le 1° prix revint à Sylvie Rousseau-Vennin (Le Paradou) pour une huile abstraite et lumineuse inspirée par la Genèse « Création ».
  • Le 2° prix récompensa Valérie Laget, art-thérapeute (Le Paradou) pour une aquarelle très enlevée « Nu au baiser ».
  • Les 3° prix ex-aequo furent attribués à deux œuvres abstraites réalisées par deux artistes de Raphèle : Sandrine Christophle pour sa toile «Lenka », du nom de l’écorce de l’arbre africain petula et Caroline Vigne pour une composition mêlant la toile et l’acier, «Métissage».

Alain Cavenago (Le Paradou) et Yves Artru (Maussane) reçurent le Prix spécial du Jury pour leur talent, respectivement de photographe et de dessinateur tandis que les Prix de la Créativité de Cerveaux Sans Frontières furent décernés à Michel Fourcade (Mouriés), sculpteur sur pierre, Rémy Vigne (Raphèle) sculpteur-designer sur acier, Stéphanie Gil (Dions) pour ses compositions en paperolles et à Valérie Riaux (Beaucaire) pour ses origami en papier.

Les Jeunes Artistes présentèrent un florilège de plus de 30 toiles sur le thème « Alpilles, lieu de vie » et reçurent des mains de Christophe Villain, président de l’APEP, des distinctions individuelles et collectives. Le 1°prix individuel fut attribué à Axel Laget (10ans) (Le Paradou), le 2° prix à Amélie Vigne (7 ans) (Raphèle), le 3° prix à Romane Bialkowsky (4 ans)(Le Paradou) et le 4° prix à Gianni Coupas (Le Paradou). Les 4 prix collectifs furent attribués aux CP, CE1 et CE2 de Maussane les Alpilles et du Paradou. Les cadeaux remis furent offerts par la Palette d’art, l’APEP et Cerveaux  Sans Frontières.

Les auteurs ne furent pas en reste dans la distribution des prix puisque des mains de Yves Lopez, Président de la Société de Lecture de Maussane les Alpilles, 3 premier prix récompensèrent les ouvrages : Ultime récital (Ed. Glyphe) d’Antoine Pautus , Les seigneurs des Baux . Xe-XVe siècles » (Editions des Consuls) de Pierre Conso et Brèves de tiroirs (Editions ECE) d’André Bonafos.

La soirée se termina par le tirage de la tombola qui fit 15 heureux gagnants d’œuvres d’art et de livres dédicacés. Le produit de la vente du catalogue permit de dégager une somme dont 60 € seront reversés à la SPA des Baux.

Les organisateurs très satisfaits de cette édition donnent rendez vous aux exposants des arts et des lettres de la Vallée des Baux et de la Provence pour Es’cale IV au Paradou à Pâques 2011.

Guy Lesoeurs

Tear-Art : l’art de déchirer le monde …

L'été, recomposition d'affiches usagées déchirées. Glartis

L’art de déchirer le monde pour ne pas subir son image imposée…

Propos d’un Collagiste qui ne se prend ni pour de Villeglé ni pour Rotella encore moins pour Max Ernst…

Une affiche, une revue, un journal, une pub c’est une image du monde arrangée pour nous convaincre, nous séduire. C’est l’apparence de la réalité que le concepteur nous conduit à voir comme le tableau réalisé par l’artiste d’ailleurs.

Nous sommes tellement habitués à consommer de l’image toute faite que nous oublions même de contempler un paysage et que nous nous empressons de figer cette image à jamais sur la pellicule ou en millions de pixels. Une-deux pour ni une ni deux.

Le déchireur-collagiste change le monde dans le sens qu’il ré-interpète l’image et bouleverse. Oui, c’est bien cela un boule-verseur. Déchirer, froisser, mettre en boule et recomposer. Le déjà-là n’est plus le présent, il est futur car il a éclaté.  L’histoire passée, pensée, relatée, exposée n’est alors qu’un tourbillon indéfini que le geste de l’éparpilleur évapore pour accomplir le sacrifice du présent.

Ce que je mets en mouvement est premier. Art premier. L’étirage et le déchirage sont un questionnement continu de l’inconscient à l’oeuvre. Images ternes, affiches malmenées, lettres fatiguées et mots en désuétude, l’artiste collagiste est un passeur de mondes. Les mots morts s’accolent et revivent, les couleurs pastel ou criardes se répondent: cet art est une marmite. Il produit la redistribution du signifiant et du signifié.

Tear : larme. To tear : déchirer. Le tear-art : rain and tears. Transmission du grand écart. Association de déchirures qui se juxtaposent. Réordonnancement du monde, jusqu’au prochain artiste qui prendra sa carabine  chargée de petits plombs. Le tableau aura des petits sacs de couleurs qui exploseront sous l’impact. Déjà vu, déjà fait, Niki première.

Et puis, c’est indicible, le collagiste est exalté de détruire et de recomposer avec les manques, les marques et les derrières d’affiche uniformément bleues de colle et de rouille.

A tous les artistes qui déchirent et recollent

GLartis alias GéHél alias Guy Lesoeurs

voir aussi www.glartis.com (galerie sur Internet)

Es’cale II : pari réussi…

L’association Cerveaux Sans Frontières  et la Mairie du Paradou ont organisé  ce week end de Pâques la seconde exposition Arts et Lettres dans la Vallée des Baux au Paradou.

Une vingtaine d’artistes régionaux ont présenté leurs œuvres en compagnie d’écrivains qui ont dédicacé leurs ouvrages auprès d’un public ravi, chaleureux et nombreux.

Le public a attribué les prix Es’cale à :

  • Denis Bompard (Le Paradou) pour son tableau en marqueterie « Le Torero » d’inspiration cubiste, un travail esthétique d’une grande finesse,
  • Pilou Priaulet, (Maussane les Alpilles) pour son huile sur toile « Les Tours de Castillon »,  d’excellente facture,
  • Kseniya Krastsova, (Avignon)  qui, avec sa toile hyperréaliste « Envie d’ailleurs », nous a donné envie de décrocher le sac à dos en trompe l’œil et de partir,
  •  Lilit (Julie Tronc) (Tarascon), qui a été distinguée pour sa toile abstraite  « Profondeurs », une approche audacieuse de l’inconscient.

Le Jury a mis en exergue les œuvres de 3 autres artistes pour les prix de la Mairie du Paradou :

  • David Eghigian, (Le Paradou), peintre amateur aux débuts très prometteurs, nous a enchantés avec un «Cheval Camargue » plus vrai que nature.
  • Alys (Alice Barthélemy) (Le Paradou) nous a emportés dans l’univers diaphane et bleuté tout en nuances de son tableau « Rêverie ».
  • Asher (Saint Gilles) a su faire la différence avec sa composition abstraite haute en couleurs « Les Quatre saisons ».

Chaque artiste s’est vu remettre un trophée original, en l’espèce une sculpture en acier réalisée par Rémy Vigne, sculpteur et designer de talent (Raphèle). Le Jury remercie Jean  Jacques Marie  (Maillane) et Nath Chauve-Crepel-Flory (Fontvieille), artistes peintres professionnels dont les œuvres furent très remarquées, d’avoir eu la gentillesse de ne pas concourir tout comme l’ont fait Rémy et Caroline Vigne et Géhel, organisateur, exposant et membre du jury.

La cérémonie de remise des prix fut effectuée par G. Lesoeurs, Président de Cerveaux Sans Frontièreset animateur du Groupe Es’cale  et par Henri Graugnard, Adjoint au Maire du Paradou. Elle fut précédée par la lecture par  Yves Lopez, Président de la Société de Lecture de Maussane, des distinctions littéraires pour les auteurs exposants Robert Aprin, André Bonafos, Michel Bonnefoy, Michèle Lajoux, Antoine Lepinteur, Guy Lesoeurs, Fred Oberson et Antoine Pautus.

Cette exposition du Groupe Es’cale, par sa variété et la qualité des œuvres présentées, par la combinaison harmonieuse des Beaux Arts et de la Littérature a contribué à faire du Paradou, petit village attachant et dynamique de la Vallée des Baux et du Parc Régional des Alpilles, un lieu exceptionnel de rencontre.

D’ores et déjà, le groupe Es’cale prépare l’exposition n° 3 pour la Toussaint du samedi 30 au lundi 1 novembre 2010. La Musique s’associera alors aux Beaux Arts et aux Lettres. De plus, le Salon des Enfants et des Adolescents  attirera petits et grands. Règlement sur le site cerveaux.org

Les exposants doivent s’inscrire dès maintenant par courrier ou par mail auprès de Guy Cerveaux Sans Frontières International c/o Guy Lesoeurs, Chemin des deux bessons, 13520 LE PARADOU  Te l : 06 50 30 09 80/ 04 90 18 24 43. E.mail cerveauxsfi@wanadoo.fr. blog : www.guylesoeurs.com

Le Groupe Es’cale (Espace Socio-culturel Arts et Lettres) a été créé en 2009 par l’association Cerveaux Sans Frontières qui permet à tout public de côtoyer et de pratiquer la créativité. Cerveaux Sans Frontières et Es’cale portent une attention particulière aux jeunes, aux personnes âgées ou malades ainsi qu’aux handicapés, créateurs ou amateurs des  Arts et des Lettres, pour qui la créativité, sous toutes ses formes, est un bienfait de la vie et apporte du mieux-être ainsi qu’à l’Art-thérapie, moyen de développement personnel par l’expression et la création artistique. Il est important de spécifier que Cerveaux Sans Frontières et Es’cale ne sont ni un collectif d’artistes ou d’écrivains, ni un groupe de galeristes ou de marchands d’art.

 GL