La romancière et le plasticien…

La romancière et le plasticien

(petit poème à la manière de…)

Photo. La romancière Michèle Lajoux et le plasticien Joseph Alessandri devant un totem de Joseph Alessandri qui sera exposé au Salon Es’Cale V ce week-end de Pâques au Paradou.

Ce pourrait être le titre d’une fable de La Fontaine …

« Un jour de printemps, un plasticien connu, recevait ses amis

Dans son atelier ; il avait nom Joseph Alessandri.

Un capitaine d’industrie et son épouse romancière

De Paris la belle se retrouvèrent ainsi à Eygalières.

Les regards attirés par les pigments savamment agencés,

Les esprits traversés par les couleurs et les ombres portées,

Les Chamanes stylisés se mirent en transe et à psalmodier

Les chants de la terre que l’artiste avait sur le carton suggérés.

Une renarde effarouchée au pelage mordoré

Enfermée dans la cage d’un livre nouveau-né

Criait son désir de vivre et, en écho, sa détresse, sa peur

Répondaient au vol des âmes, magique et rédempteur.

Tandis que jouaient dans l’impasse les chats de Joseph

Michèle Lajoux l’écrivaine reçut le totem et les elfes. »

Michèle Lajoux vient de publier son quatrième roman aux Editions du Cherche Midi, « Le crime de la Renarde ». Elle signera son ouvrage lors du vernissage de l’exposition Es’Cale V au Paradou, Arts et Lettres dans la Vallée des Baux de Provence, le vendredi 6 avril à partir de 18h et le samedi 7 avril de 14h à 16h. Entrée libre.

Joseph Alessandri, plasticien bien connu d’Eygalières, sera membre du Jury duPrix Es’cale Joseph Alessandri qui sera attribué à la meilleure œuvre du Salon Es’cale V.

Es’Cale V au Paradou, Pâques 2012,  visitez le catalogue des artistes et auteurs en avant première sur www.cerveaux.org.

LE CRIME DE LA RENARDE, roman par Michèle Lajoux

Le crime de la renarde, roman de Michèle Lajoux aux Editions Le Cherche Midi, 143 pages, sortie en librairie prévue le 12 janvier 2012

Après Puisque c’est la vie (2009), récit autobiographique et Le Guetteur du Midi (2011) grande fresque historique de la fin du XVIe siècle, Michèle Lajoux réussit avec le roman Le crime de la renarde un véritable coup de maître. L’historienne s’affirme comme une romancière hors pair, que l’on peut qualifier d’intimiste tant son écriture souple, directe et précise fait sortir ce qui est enfoui, bloqué, enchâssé au cœur du personnage qu’elle met en scène.

Dans sa cellule pénitentiaire où elle purge une peine de vingt cinq ans pour infanticide, Cendrine couche sa vie sur des cahiers sur les conseils de sa psy. Le lecteur prend, comme une douche incessante, le flot de cette langue venue de l’inconscient et qui progresse à coups d’association d’idées et sans émotion de la prisonnière. Mais le lecteur est loin d’être noyé, il est emporté par les mots.

Les mots. Enfin adulte, Cendrine joue avec l’écriture des mots qu’enfant elle n’a jamais su maîtriser comme d’ailleurs sa vie. « Je sentais comme un vertige devant les mots, ils étaient trop nombreux, je ne savais jamais lesquels choisir. Quand j’étais enfant, ils voletaient au dessus de ma tête, comme des papillons que je ne réussissais pas à saisir».

Dans sa cellule, Cendrine fait « de jolies phrases, tout doucement sans me presser pour ne pas casser le fil. […] les souvenirs sont des fils d’araignée, si on tire trop fort ils cassent mais ensuite on en retrouve des bouts collés partout, emberlificotés dans les méandres des galeries du cerveau».

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Es’cale II : pari réussi…

L’association Cerveaux Sans Frontières  et la Mairie du Paradou ont organisé  ce week end de Pâques la seconde exposition Arts et Lettres dans la Vallée des Baux au Paradou.

Une vingtaine d’artistes régionaux ont présenté leurs œuvres en compagnie d’écrivains qui ont dédicacé leurs ouvrages auprès d’un public ravi, chaleureux et nombreux.

Le public a attribué les prix Es’cale à :

  • Denis Bompard (Le Paradou) pour son tableau en marqueterie « Le Torero » d’inspiration cubiste, un travail esthétique d’une grande finesse,
  • Pilou Priaulet, (Maussane les Alpilles) pour son huile sur toile « Les Tours de Castillon »,  d’excellente facture,
  • Kseniya Krastsova, (Avignon)  qui, avec sa toile hyperréaliste « Envie d’ailleurs », nous a donné envie de décrocher le sac à dos en trompe l’œil et de partir,
  •  Lilit (Julie Tronc) (Tarascon), qui a été distinguée pour sa toile abstraite  « Profondeurs », une approche audacieuse de l’inconscient.

Le Jury a mis en exergue les œuvres de 3 autres artistes pour les prix de la Mairie du Paradou :

  • David Eghigian, (Le Paradou), peintre amateur aux débuts très prometteurs, nous a enchantés avec un «Cheval Camargue » plus vrai que nature.
  • Alys (Alice Barthélemy) (Le Paradou) nous a emportés dans l’univers diaphane et bleuté tout en nuances de son tableau « Rêverie ».
  • Asher (Saint Gilles) a su faire la différence avec sa composition abstraite haute en couleurs « Les Quatre saisons ».

Chaque artiste s’est vu remettre un trophée original, en l’espèce une sculpture en acier réalisée par Rémy Vigne, sculpteur et designer de talent (Raphèle). Le Jury remercie Jean  Jacques Marie  (Maillane) et Nath Chauve-Crepel-Flory (Fontvieille), artistes peintres professionnels dont les œuvres furent très remarquées, d’avoir eu la gentillesse de ne pas concourir tout comme l’ont fait Rémy et Caroline Vigne et Géhel, organisateur, exposant et membre du jury.

La cérémonie de remise des prix fut effectuée par G. Lesoeurs, Président de Cerveaux Sans Frontièreset animateur du Groupe Es’cale  et par Henri Graugnard, Adjoint au Maire du Paradou. Elle fut précédée par la lecture par  Yves Lopez, Président de la Société de Lecture de Maussane, des distinctions littéraires pour les auteurs exposants Robert Aprin, André Bonafos, Michel Bonnefoy, Michèle Lajoux, Antoine Lepinteur, Guy Lesoeurs, Fred Oberson et Antoine Pautus.

Cette exposition du Groupe Es’cale, par sa variété et la qualité des œuvres présentées, par la combinaison harmonieuse des Beaux Arts et de la Littérature a contribué à faire du Paradou, petit village attachant et dynamique de la Vallée des Baux et du Parc Régional des Alpilles, un lieu exceptionnel de rencontre.

D’ores et déjà, le groupe Es’cale prépare l’exposition n° 3 pour la Toussaint du samedi 30 au lundi 1 novembre 2010. La Musique s’associera alors aux Beaux Arts et aux Lettres. De plus, le Salon des Enfants et des Adolescents  attirera petits et grands. Règlement sur le site cerveaux.org

Les exposants doivent s’inscrire dès maintenant par courrier ou par mail auprès de Guy Cerveaux Sans Frontières International c/o Guy Lesoeurs, Chemin des deux bessons, 13520 LE PARADOU  Te l : 06 50 30 09 80/ 04 90 18 24 43. E.mail cerveauxsfi@wanadoo.fr. blog : www.guylesoeurs.com

Le Groupe Es’cale (Espace Socio-culturel Arts et Lettres) a été créé en 2009 par l’association Cerveaux Sans Frontières qui permet à tout public de côtoyer et de pratiquer la créativité. Cerveaux Sans Frontières et Es’cale portent une attention particulière aux jeunes, aux personnes âgées ou malades ainsi qu’aux handicapés, créateurs ou amateurs des  Arts et des Lettres, pour qui la créativité, sous toutes ses formes, est un bienfait de la vie et apporte du mieux-être ainsi qu’à l’Art-thérapie, moyen de développement personnel par l’expression et la création artistique. Il est important de spécifier que Cerveaux Sans Frontières et Es’cale ne sont ni un collectif d’artistes ou d’écrivains, ni un groupe de galeristes ou de marchands d’art.

 GL