Un si petit peuple pour changer le monde…

Just a little Tanguyness. Collage GLartis 2010
Cher Pétrolier,

 

D’abord -car il ne faut pas être hypocrite en la matière-, rendons hommage aux milliers d’hommes qui ont oeuvré pour que le pétrole existe dans nos vies quotidiennes. Routes, médicaments, matière plastique de toute sorte et carburant pour nos voitures. Les derricks d’antan, l’or noir des pionniers, toute une saga qu’il ne faut pas renier!

Ensuite, je rappelle que tes immenses profits et ton pouvoir omniprésent te placent souvent au-dessus des Etats même les plus grands.

Mais ceci te donne des devoirs, cher, très cher pétrolier!

Alors, prospecte, creuse, exploite si tu le veux mais respecte les peuples et la nature le plus possible et ne transforme pas notre planète, ses terres et ses océans, et nos derniers endroits vivables en no man’s land et en désert.

Deux exemples :

1. Bernard B. m’écrit que ce serait à cause de l’absence d’une vanne de 500 000 € (pour des raisons d’économie de bouts de pétrole) que la catastrophe de la Louisiane s’est produite…

2. En pleine Amazonie équatorienne, arrête tes hommes de main, mercenaires armés, qui essaient de contraindre par la force un petit peuple de 1000 âmes, propriétaire de son territoire, et qui défend sa façon de vivre pour les siécles à venir. Ce si petit peuple, c’est chacun d’entre nous et sa part de jardin d’Eden.

Alors ne fais pas, cher, trop cher pétrolier, de nos jardins secrets des paradis perdus et médite la phrase de mon ami José Gualinga de Sarayaku:

« Un si petit peuple ne peut sans doute pas changer le monde. Nous sommes certains cependant que dans le coeur de chacun d’entre nous, il existe un peuple semblable qui lutte et qui est le symbole de la puissance de la vie » 

Guy Lesoeurs

Ci-dessous en espagnol (trés moyen et je m’en excuse)

Tableau de l'Ecole de Tigua (Equateur)

Querido Petrolero,

Primero – Porque no hay que ser hipócrita en la materia, rindamos homenaje a los millares de hombres que laboraron para que el petróleo exista en nuestras vidas. Caminos, medicinas, materia plástica variada y que carbura para nuestros coches. ¡ Las torres de perforación antiguas, el oro negro de los pioneros, toda una saga que no hay que renegar!

Luego, recuerdo que tus provechos inmensos y tu poder omnipresente a menudo te colocan por encima de los Estados hasta más grandes.

¡ Pero esto te da deberes, petrolero querido y muy …caro!

Entonces, prospecte, cava, notifica si tú lo quiero pero respeto los pueblos y la naturaleza la más posible y no transforma nuestro planeta, sus tierras y sus océanos, y nuestros últimos lugares soportables no de man land y en desierto.

Dos ejemplos:

1. Bernard B. me escribe que esto sería a causa de la ausencia de una compuerta de 500 mil dólares (por razones de economía) que la catástrofe de Louisiane se produjo…

2. En plena Amazonia ecuatoriana,  mercenarios armados, que tratan de forzar por la fuerza a un pueblo de 1000 almas, un propietario de su territorio, y que defiende su modo de vivir para el siécles a venir. Esto si pueblo, es cada uno de nosotros y su parte de jardín de Edén.

Entonces no hagas, petrolero mas caro, medita la frase de mi amigo José Gualinga de Sarayaku:

 » Uno si pequeno pueblo no puede cambiar, sin duda, el mundo. Sin embargo, estamos seguros que en el corazón de cada uno de nosotros, existe pueblo semejante que lucha y que es el símbolo de la fuerza de la vida »

Guy Lesoeurs