Les anges perdent leurs ailes: c’est une épidémie d’hiver.

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Effets de neige dans les Alpilles. Le blizzard (mistral) a soufflé fort toute la nuit et la journée, charriant de gros flocons au pièmont des Alpilles. Au matin, nous nous sommes réveillés, sans électricité et avec un  manteau neigeux de plus de 30 cms.

Aucun vaccin, aucun principe de précaution sinon de faire quelques provisions d’eau, de bougies et de bois! Avoir un réchaud butane et rebrancher le démodé téléphone qui ne fonctionne pas à l’électricité.

Le Paradou, à 4 kms des Baux de Provence. Un village qui sent bon la solidarité. Rues et routes très vite praticables. Mise à disposition d’eau potable par la Municipalité. Dommage qu’il n’y ait pas de café comme point de ralliement. Alors la boulangerie et le huit à 8 (le « dépanneur » comme dirait nos amis canadiens) avec Joëlle et Francis, servent de lieu pour échanger sur le temps.

Les uns et les autres s’entraident, pour le pain et les commissions. Ceux qui ont des gros 4×4 pollueurs qui passent (à peu près partout) proposent leur service.

Les paysages des Alpilles sous la neige: un enchantement. Nos très petites Alpes prennent un air de Tarentaise.

N’étaient les arbres qui se cassent sous le poids de la neige congelée, n’étaient les maisons isolées, les chutes, ce serait à reproduire de temps en temps, pour se parler et échanger, en attendant le soleil.