Poème d’entre-deux-années

 
Dans cet espace médian, cette semaine située entre ces deux années, j’ai commis ce poème afin de célébrer l’authentique de l’antique et intime émotion et la valeur de l’intuition.
 
« Il en est de passées, il en est de meilleures
Mais l’année qui s’enfuit dans l’entêtant mistral
Rappelle que la flamme brûlant dans le coeur
Ne s’éteint jamais, quelle que soit l’issue du bal.
  
Le livre de la vie, sur l’infini futur,
T’ouvre la page d’une nouvelle écriture.
Ivre de la vie et en quête d’aventure
Reçois en toi l’enfant rieur à l’oeil azur,
  
Et prends la voie des mages…
L’intuition, denrée rare,
Est souvent mise en cage
Au profit des barbares.
 
Guy Lesoeurs, le 26 décembre 2010

J’entends par le terme « barbares », non pas l’étranger à ma langue et à mes coutumes (sens initial des Grecs) mais ceux qui sont inhumains et qui ne respectent ni les personnes, ni les sentiments, ni les émotions et qui saccagent tout ce que l’esprit humain construit.

 

 Il y a la barbarie vraie, celle qui tue, massacre, détruit pour le plaisir mais  il existe aussi une barbarie commune qui est aussi faite de certitudes, d’intolérance et de prise d’otage. Ainsi est barbare celui qui applique jusqu’au bout sa logique et qui ne tolère pas l’incompréhension. Plaidoyer contre les usurpateurs, les potentats de tous ordres, les sytèmes totalitaires qui sévissent dans le monde, Prière pour que tous les mesquins, les profiteurs retrouvent leur bon sens,

 

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La valeur d’être soi, la culture de l’authentique (1)

Masque Dan (Côte d'Ivoire)

LA VALEUR D’ETRE SOI  -1-

 Une culture de l’authentique pour s’épanouir

 Guy Lesoeurs

Au début étaient ma foi et ma croyance, qu’elles me restent au cœur…

Disparu le Dieu à barbe blanche qui va m’arranger tous les coups y compris le bon numéro à la roulette de Deauville.

Disparue aussi la vieille providence. Je continue cependant de croire aux coïncidences, aux ponts entre les choses et aux liens entre les personnes.

Je crois à ce qui sous tend et sous entend.

Le je et le jeu pour donner le jus, la joie, le sens, l’essence, l’effervescence.

Je crois fermement que la personne -dans un bureau bien net de sa société à Neuilly, Montréal ou Quito, dans sa clinique ultra-moderne à Saint Etienne, dans sa hutte façonnée de ses mains en Amazonie ou bien encore dans la mairie calme d’un petit village creusois- doit être présente à elle-même et aux autres et mettre en action sa valeur authentique.

Cette valeur personnelle authentique est faite d’idéaux, de croyances, d’expérience, de raison et de beaucoup d’intuition et d’énergie.

La valeur personnelle authentique représente pour moi le moteur de la créativité, celle qui vient du cœur, de ce souffle interne et vital qui produit la goutte résiduelle rare, infime perle de sueur d’âme qui rend la pensée et l’acte aidants et nous fait devenir une « belle personne » pour les autres et pour soi-même.

Cette quête tout à fait personnelle est à la portée de tout un chacun, cependant certains ne peuvent pas, ne savent pas ou n’ont pas envie de pousser leur désir, de puiser dans leur énergie et leur bateau sans cette brise reste à quai.

C’est pourquoi, après quarante années de management dans l’industrie pharmaceutique et d’autres expériences passionnantes (enseignement, formation, écriture) et des rencontres avec des personnes très estimables, j’ai décidé de continuer à aider les autres à (re-) devenir eux-mêmes, en toute modestie.

Je vais conjuguer mon récit au présent. J’émaillerai les chapitres de citations et de morceaux d’entretiens. Le parcours de ce livre se fera en trois parties:

  • Les maîtres du « je » où ceux et celles qui m’ont aidé
  • Les personnes de bonne volonté et celles qui ont perdu l’envie
  • Les réflexions pour l’action….

A suivre…

Faire psy-psy…ou la psycho-dérapie

 

  2010: parution au Journal Officiel du décret réglementant la profession de psychothérapeute. Le texte éviterait la main-mise sectaire.

Lorsqu’enfin paraît l’enfant [car on ne peut plus qu’appeler ainsi ce décret d’application, né tout grand « bébé » de dix ans, qui a depuis longtemps  « tué son père » * lequel voulait accoyer pardon lapsus octroyer le titre de psychothérapeute, sans coup férir, à tout porteur de thèse de médecine et pourquoi pas à ses collègues ORL… ], la profession de psychothérapeute si elle continue d’être en émoi et à mobiliser toutes les défenses de son moi (déni, évitement etc.) sait maintenant  jusqu’où pourra s’exercer le pouvoir du mot, de la loi.

Je devrais dire « les professions » car il existe près de 500 psychothérapies**. Les psychothérapeutes, les psychologues diplômés, les psychanalystes savent enfin à quel jeu jouer et ce dont il retourne.

Retourner est bien le mot. En effet, – à part le psychiatre, qui, médecin et supposé-savoir la psychopathologie, prescripteur de psychotropes, se trouve donc affranchi de tout complément-, pour avoir le droit de porter le titre de psychothérapeute et être inscrit au registre départemental, les  psychologues et psychanalystes doivent retouner à leurs chères études et stages pour briguer cette super-qualification de psychothérapeute.

Alors peut-on faire psy-psy sans être psychothérapeute breveté par l’Etat, reconnu dans un registre, patenté en quelque sorte?  Maintenant, pour simplifier, se distinguent deux catégories. Les patentés et les pas tentés par le titre.

Questions

  1. Est ce que toutes les personnes qui ne se sentent pas trop bien dans la vie ont attendu le décret pour se précipiter chez le psychothérapeute patenté, dûment enregistré au détriment de son praticien habituel?
  2. Le titre confère-t-il la garantie d’une écoute, d’une approche humaine et professionnelle?
  3. Les psychiatres ont ils un besoin criant d’ajouter le titre de psychothérapeute? A quoi cela leur sert-il?
  4. Le titre ferait la fonction, quel que soit la personne … mais en cela empêche-t-il les charlatans d’exercer de la relation d’aide,

Et voilà pourquoi votre fille est muette…..comme l’écrirait Molière car cela ne clarifie rien du tout au niveau du public.

Alors quittons le petit monde de la psy-psy à qui on fait faire mu-muse et auquel la plupart des gens ne comprennent rien pour être pragmatique.

Que recherche la personne qui consulte pour un mal-être?

Avant tout une personne sans enjeu, qui ait l’habitude et l’expérience de l’écoute et en qui elle est confiance.

  • Un praticien sans enjeu, qu’elle rémunère de son temps pour l’écouter, la comprendre et la faire se soulager de son angoisse qui est le lot de la majorité d’entre nous de manière passagère (deuil, perte d’emploi, malentendu familial etc.).
  • Un praticien qui a accompli de manière structurée un parcours d’introspection qui lui permet de mieux comprendre ce que ressent L’autre, de faire jouer la relation transféro-contretransférentielle qui est la condition sine qua non du soulagement psychique (quoi qu’en disent les tenants des méthodes ultrabrèves et quelque peu mécanistes).
  • Une personne qui ait été formée à la psychopathologie et qui ait une expérience de la relation thérapeutique c’est à dire clinique.
  • Quant aux jeunes diplômés qui satisfont les critères, que connaissent-ils, à 25 ans, de la vie et de leur propre état psychique pour être autorisés à accompagner un patient à travers sa souffrance?

Chacun cherche son psy et trouvera celui qui lui convient ou pas. Espérons que le registre prévu sera utile aux patients. Le décret sera sans doute plus utile aux psychologues qui recherchent débouchés et pratiques.

Pour autant, faut-il vouer aux gémonies ceux qui, avec bonne volonté et savoir-être, aident L’autre à s’en sortir?

Par ces temps de frimas et de neige, attention aux psycho-dérapages et au psycho-décapages en posant un cadre dogmatique, médicalisé à l’outrance… où le patient ne trouvera plus ce qu’il recherche.

Guy Lesoeurs

Psychologue non clinicien (Master 2, Paris XIII, 8 mars 2007 ), titulaire de diplômes universitaires de psychiatrie transculturelle (mention bien, Paris XIII, 24 novembre 2000), d’anthropologie médicale (Paris XIII, 12 mars 2001), de médiation (mention bien, Paris II, 7 janvier 2005).  Praticien psychophysiocommunication (diplôme de l’établissement privé d’enseignement supérieur,Institut de Médecine Environnementale Paris, 1997), coach de dirigeants (après 40 ans d’entreprise dont  25 de management), psychanalyste (une première analyse il y a 22 ans et une seconde  didactique qui continue…avec en plus une formation théorique et des discussions de pratiques… car il n’est jamais trop tard). Oui, j’ai un cabinet de soutien psychologique, de  développement personnel et de coaching. Non, je n’ai jamais revendiqué et je ne suis pas tenté par le titre de psychothérapeute…à 64 ans.

Au fait vous trouverez mes coordonnées sur http://www.choisir-son-psy.com/

* Mais au fait qui était la mère? Une psychologue clinicienne de Haute Savoie ou d’ailleurs?

** Plus une, si l’on compte l’olivothérapie ou l’oléathérapie inventée un soir dans une tanière de Fontvieille autour d’un pot sympathique par deux ardents défenseurs de la création continue des mythes fondateurs, un ultra-fin d’esprit professeur de médecine honoraire, deux adeptes de la projection  libidinale (énergie) et deux artistes haut en couleurs, afin de challenger la tradition ayurvédique des bains d’huile ce qui désengorgerait aussi les stocks de la vallée des Baux. .. à suivre sur mon blog.

Dr Livingstone, I presume?

Ce sont les premiers mots que Henry Stanley, le journaliste  devenu explorateur, parti à la recherche du Dr Livingtone, dit à ce dernier quand il le retrouva après un périple africain digne des meilleurs romans d’aventure. Pierre Brillard, libraire ancien à Tarascon, nous fait venir l’eau à la bouche avec son commentaire sur deux volumes écrits par H. Stanley sur ses voyages africains intitulés « A travers le continent mystérieux ». Il complète son offre par un troisième volume du même auteur intitulé « Comment j’ai retrouvé Livingstone ».

Connectez vous sur http://livresanciens-tarascon.blogspot.com/2010/12/sir-henry-morton-stanley-une-vie.html