Editions Belfond

Vivre sans peur, 7 principes pour oser être soi

Brenda Shoshanna

Nous savons bien que le manque de confiance en soi ne permet pas d’exploiter à fond la valeur d’être soi. Il existe notamment au plus profond de soi des peurs dont nous ne pouvons pas contrôler les conséquences. Pour s’en défendre, nous cherchons à éviter soit la situation soit la personne ou bien nous nous bloquons, incapables d’aller plus loin. L’angoisse peut être importante et nous handicaper dans la vie. La fuite ou le renfermement sur soi-même ne sont pas des solutions qui fonctionnent à long terme. Ces défenses deviennent réflexes et ne nous ouvrent pas sur la vie.

Il est donc important de reprendre la maîtrise de notre vie pour s’ouvrir à soi et aux autres. Cela peut être grandement facilité si l’on s’appuie sur un professionnel du soutien psychologique ou si l’on fait un travail sur soi en profondeur pour revisiter son enfance comme un psychanalyste peut nous aider à le faire, sans enjeu. Pour moi, il existe une voie complémentaire : la lecture d’ouvrages sur le gain de confiance en soi et la mobilisation des forces internes. Il existe des milliers de bouquins. C’est un monde en lui-même où le pire côtoie le meilleur.

Ma double expérience de coach et d’analyste m’amène a conseiller à ceux et celles qui me font confiance des ouvrages qui peuvent les aider.

Vivre sans peur de Brenda Shoshanna est un de ces ouvrages que l’on peut lire avec profit. Brenda est une psychologue américaine qui a enseigné au Marymount College et à la Société des Etudes Zen à New York. Brenda se livre à une patiente « chirurgie » de la peur qui nous rend prisonniers de nous-même et nous donne quelques clés très concrètes pour la réduire et diminuer ses conséquences délétères sur notre vie personnelle et professionnelle.

En le lisant, nous parcourons diverses étapes : accepter le changement qui nous « affecte » et en faire une opportunité, s’appuyer sur L’autre, compagnon, époux, ami, relever les défis, faire le bilan des bonnes et mauvaises choses qui nous arrivent, accepter sa colère, sa haine, son sentiment d’injustice pour transformer ces forces en tolérance et aide, lâcher prise et développer le courage d’être soi-même avec ses manques et ses possibilités.

un guide que je conseille pour ceux et celles qui veulent développer leur potentiel de ressources et atteindre « la valeur de soi » qui est ma devise.

psychologies.com organise en ce moment un concours pour gagner cet ouvrage .

Si vous voulez en savoir plus, Fabrice Midal, directeur de la collection L’esprit d’ouverture aux Editions Belfond présente le livre de Brenda Shoshanna, Vivre sans peur en vidéo
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Sarayaku…frontière de vie et clé des champs

Je vous parle souvent de Sarayaku, la communauté Ki’chua d’Equateur dont nous soutenons le combat.

Frontera de vida et camino de los flores.

L’émission RTBF de la « Clef des Champs » a consacré ce samedi 5 novembre un numéro spécial 11 11 11 largement consacré à Sarayaku (avec un tout nouveau reportage filmé sur place en octobre!), la Frontière de Vie, les plantations d’Arbres-de-Vie à Vielsalm et la promotion de l’exposition Sarayaku.

On peut le visualiser sur http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_la-clef-des-champs?id=31

Un reportage de No Télé sur l’inauguration, à Pairi Daiza, d’un arbre tricentenaire désormais « consacré » au peuple de Sarayaku et son grand projet : http://www.notele.be/index.php?option=com_content&task=view&id=15926&Itemid=31

Ces émissions resteront visibles quelques jours sur les sites de ces divers organismes de télévision.

La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.


Comme suite à la Journée Européenne de la            Dépression mercredi 20 octobre 2011

Les troubles de l’humeur au premier rang desquels se trouve la dépression sont un facteur d’exclusion sociale.

Ci-dessus : Mariage noir: collage vieille photo+jus acrylique noir. GLartis

Un exemple que chacun a pu vivre:

Au « Bonjour, comment ça va ? » -ce rituel quotidien presque automatique- s’il est répondu une phrase du type : « pas très bien, j’ai plein de choses ne vont pas dans ma vie », la situation va faire s’enfuir l’interlocuteur qui n’a pas envie d’écouter la litanie des plaintes qui ne le concernent pas et/ou ne sait pas quoi répondre ou faire. Au mieux, il conseillera «  va voir untel, parle lui en, c’est un bon psy qui écoute et qui t’aidera »

La déprime fait peur et isole dans la vie personnelle et professionnelle… Continuer la lecture de La dépression : facteur majeur d’exclusion sociale.

Le paquet de biscuits…

Internet est une mine.

On y trouve de tout de l’invitation à la rêverie aux conseils éclairés etc. Philosophie et psychologie de comptoir ou de bazar, a-t-on coutume de penser. Sans doute, mais de temps à autre on y ramène dans ses filets des perles anonymes qui font réfléchir. Ainsi, l’histoire du paquet de biscuits…

Cette histoire ouvre des pistes aux managers, aux médiateurs bref à toutes personne qui s’intéresse aux relations humaines et au règlement des conflits.

Une jeune femme dans un aéroport. Elle achète un journal et un paquet de biscuits, puis s’installe dans la salle d’embarquement avec son paquet de biscuits posé sur le siège à côté d’elle. Un homme prend place sur le siège après celui où est le paquet de biscuits. Elle prend un biscuit dans le paquet et le type fait de même. Elle se dit : celui-là quel sans-gêne !

Elle reprend un autre biscuit et le type aussi. Elle est très irritée mais ne dit rien car elle ne veut pas faire d’esclandre. Ainsi le scénario se poursuit, biscuit après biscuit. Elle enrage. Il ne reste plus qu’un biscuit dans le paquet. L’odieux personnage le saisit avant elle, le coupe en deux morceaux et lui en donne un. Elle est suffoquée de tant d’indélicatesse. Elle se lève furieuse et s’en va prendre son avion.

Alors qu’elle est assise à sa place, ruminant la goujaterie du type, elle ouvre son sac et reste sidérée. Son paquet de biscuits est intact, non-ouvert. Elle avait oublié qu’elle l’avait glissé comme tel dans son sac. Elle se sent tout d’un coup très mal. Quoi ! Elle avait traité ce type de tous les noms alors que c’était elle qui les méritait ! Mais alors! Qu’est ce que ce type si gentil avait dû penser de son comportement ! Elle avait piqué dans le paquet du type sans le savoir certes,en croyant que c’était le sien ! Aucun moyen de rattraper le coup et de s’excuser. Trop tard ! Elle ne pouvait que penser à ce type et à son élégance, jusqu’au dernier de ses biscuits qu’il avait partagé.

Moralité

Il ya quatre choses que l’on ne peut rattraper dans la vie

  • La pierre une fois lancée,
  • Le mot que l’on a prononcé,
  • L’occasion que l’on a perdue,
  • Le temps qui s’est enfui ;

Autres pistes de réflexion

  • Les remords, les regrets font aussi partie de la vie. Faire preuve d’un peu plus d’attention aux autres eut être bénéfique pour soi-même.
  • Il faut se méfier de soi et de ses certitudes.
  • Le malentendu et le conflit partent souvent de maladresses et de fautes d’inattention.

A lire vos commentaires

Guy Lesoeurs

Les oiseaux au cyprès
Les oiseaux au cyprès, acrylique sur papier marouflé, GLartis

Frasq n°3 au Générateur, la rencontre de la performance

Photo par Sarah Venturi
Photo Sarah Venturi

« Art vivant en perpétuel mouvement et mutation, insaisissable, ne cessant d’évoluer, la performance… »

Ainsi commence la présentation par Anne Dreyfus de la troisième édition de [frasq] au Générateur (Gentilly). Elle ajoute : « une caractéristique [de la performance] reste stable: son incompatibilité à s’intégrer à une système marchand. Cause ou conséquence, la performance reste ainsi un vivier précieux  de nouveaux modèles de pensées et d’actions.  » Organisatrice et animatrice [avec son époux Bernard Bousquet photographe, artiste conceptuel et plasticien] de cette troisième édition prometteuse, Anne Dreyfus (cf sa photo sur otoradio ), vous attend avec plus de trente artistes individuels ou collectifs dans son lieu magique, Le Générateur, ancien cinéma des années 30 du 1 au 30 octobre 2011.

Sarah Venturi, [je crois que c’est elle qui aime se rouler dans la farine], a créé cette sublime photo pour [frasq] : pour moi elle est très évocatrice de la création mais aussi de la transgression. Léda et le cygne, ou bien El condor pas ça!, ou encore le perroquet ou  l’aigle copulateur et bien sûr la sphinge qui gobe l’œuf deep (merci Freud et Lacan papes des mots d’esprit, fumerolles de l’inconscient) , je pourrais continuer à loisir dans l’association d’idées (au nom du père hocquet):  en tout cas l’image interpelle elle est belle et troublante. Un petit dernier pour la route : Per hoc-quieto signo vinces. Par ce signe calme, tu vaincras.

RV au frasq…..allez y de ma part

Guy Lesoeurs